Wednesday, January 21, 2009

Le communication electronic, le information, e le valores cultural


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Le Point [un magazin francese] parla con Dominique Walton, un specialista in le communication electronic:

LE POINT: Esque le retes de television occidental ha un influentia que determina como le mundo arabe nos vide?

DOMINQUE WALTON: Absolutemente. Durante su conquesta del undas electronic, le Occidente pensava que per le diffusion de su imagines illo contribuerea al democratisation del mundo sin comprender que cata persona ha su proprie philosophias, su religiones, e su systema de vision.

Ultra illo, le Occidente non comprende que le violentia, le sexualitate, le modos de vita e le stilos que on monstra pote choccar un altere cultura. Le populos ha prendite conscientia que nostre medios electronic non es utensilios de communication solmente, ma anque medios de transmission de systemas de valor. Illos sempre pote provocar reactiones negative.

LE POINT: Esque le unilateralitate del information es considerate como un imperialismo supplementari?

DOMINQUE WALTON: Absolutemente. Plus il ha satellites e radios, plus nos percipe que, mesme si illo es probabilemente le plus democratic, nostre conception del information non es completemente possedite in commun.

In le contexto actual del mundialisation, on debe reequilibrar le fluxos! Le messages e le information va multo rapidemente, ma le mentalitates, le societates, e le culturas evolve lentemente.

Iste rapiditate del transmission del information pote haber un effecto boomerang impreviste e tragic: In vice de reducer le differentias del punctos de vista in le mundo, illo accelera le odios e le contradictiones.

LE POINT: Esque le guerra de Iraq ha impellite le evolution de iste cosas?

DOMINIQUE WALTON : In iste conflicto, le medios american ha appoiate le politica american tan obstinatemente que illos non ha ulle credibilitate in le resto del mundo.

Ultra illo, on ha vidite le apparition de tres retes de television arabe, Al-Jezira, Al-Arabya, et Dubai TV, le quales ha offerite un altere puncto de vista--mesmo si, per su stilo, Al-Jezira da le impression de copiar CNN!

Le Occidente ha errate in su conclusion que isto esseva un prova que nostre logica del information esseva le mesme in omne le altere partes del mundo. Le causa de isto, tout simplement, es que le sol modelo de producir e processar le information es occidental.

Plus le homines excambia rapidemente le information, plus illes percipe que illes es differente--e, al mesme tempore, indifferente le unes al alteres. Ecce le problema le plus grande del mundialisation: apprender a cohabitar con altere visiones del mundo sin provocar guerras.

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"Le Point" parle avec Dominique Walton, spécialiste de la communication électronic.

LE POINT : Les chaînes de télévision occidentales ont-elles une influence déterminante sur la façon dont le monde arabo-musulman nous voit?

DOMINIQUE WALTON : Absolument. Lors de la conquête des ondes électroniques, l'Occident pensait qu'en diffusant ses images il contribuerait à ce que le monde se démocratise sans comprendre que chacun possède ses propres philosophies, ses religions et son système de vision.

De plus, l'Occident ne comprend pas que la violence, la sexualité, les modes de vie, et le styles qu'il montre puissent choquer un autre culture. Les peuples ont pris conscience que nos médias électroniques ne sont pas des outils de communication seulement, mais des médias de transmission de systèmes de valeur. Ça peut toujours provoquer des réactions négatives.

LE POINT : L'unilatéralité de l'information est-elle considérée comme un impérialisme supplémentaire?

DOMINIQUE WALTON : Absolument. Plus il y a de satellites et de radios, plus nous nous apercevons que, même si elle est probablement la plus démocratique, notre conception de l'information n'est pas complètement partagée.

Dans le contexte actuel de la mondialisation, il faut rééquilibrer les flux! Les messages et l'information vont très vite, mais les mentalités, les sociétés et les cultures évoluent lentemente.

Cette vitesse de la transmission de l'information peut avoir un effet boomerang imprévu et tragique : au lieu de rapprocher les points de vue dans le monde, elle accélère les haines et les contradictions.

LE POINT : La guerre d'Irak a-t-elle fait évoluer ces choses?

DOMINIQUE WALTON : Dans ce conflit, les médias américaines ont tellemente collé à la politique américaine qu'ils se sont décrédibilisés dans le reste du monde.

Par ailleurs, il y a eu l'apparation des trois chaînes de télévision arabes, Al-Jezira, Al-Arabya et Dubai TV, qui ont offert un autre point de vue--même si, par son style, Al-Jezira donne l'impression de copier CNN!

L'Occident a eu tort d'en conclure que c'était la preuve que notre logique de l'information était la même dans tous les autres parties du monde. C'est tout simplemente parce que le seule modèle existant pour faire de l'information est occidental.

Plus les hommes échangent vite de l'information, plus ils aperçoivent qu'ils sont différents--et en même temps indifférents les uns aux autres. Voilà le problème le plus grand de la mondialisation : apprendre à cohabiter avec d'autres visions du monde sans provoquer des guerres.

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Le Point [a French magazine] speaks with Dominique Walton, a specialist in electronic communication.

LE POINT: Have occidental television networks had a determining influence on the ways the Arab/Muslim world sees us?

DOMINIQUE WALTON: Absolutely. After conquering the electronic spectrum, the West thought that by transmitting its images it would contribute to democratizing the world without understanding that people have their own philosophies, religions, and their own way of seeing things.

Also, the West does not understand that the violence, sexuality, ways of living, and the different styles it shows can have a shocking effect on another culture. People realize that our media of communication are not only communication tools, but ways of transmitting value systems. That can always provoke negative reactions.

LE POINT: Is this one-way information street considered a supplementary form of imperialism?

DOMINIQUE WALTON: Absolutely. The more satellites and radios there are, the more we realize that, even if our ideas about information are probably the most democratic ones, they are not completely shared everywhere.

In the current context of globalization, we need to rebalance the flows! Messages and information go around very rapidly, but personal views, societies, and cultures evolve slowly.

This information transmission speed can have an unanticipated and tragic boomerang effect: Instead of causing a convergence of points of view throughout the world, it speeds up the development of contradictions and hatred.

LE POINT: Has the Iraqi war had an effect on the way things evolve?

DOMINIQUE WALTON: In this conflict, the American media have so strongly supported American politics that they are not believed by anyone anywhere in the rest of the world.

Besides this, we have seen the emergence of three Arab television networks, Al-Jezira, Al-Arabya, and Dubai TV, which have offered another point of view--even if, in its style, Al-Jezira gives the impression of copying CNN!

The West has been wrong in its conclusions that our information logic was the same in all the other parts of the world. This is quite simply because the only existing model for generating and processing information is the Western one.

The more people rapidly exchange information, the more they find out that they are different from one another--and, at the same time, even indifferent to one another. Taken together, all this means that the greatest problem of globalization is learning to live with other world views without provoking wars.

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